La LocJam – Mon expérience !
Bonjour à toutes et à tous. J’espère que vous allez bien, malgré la crise sanitaire qu’on traverse actuellement. Aujourd’hui, j’ai envie de vous raconter une expérience que j’ai vécue au cours de ma deuxième année de master. En effet, j’ai eu l’opportunité de participer à ce qu’on appelle une LocJam. Mais qu’est-ce que c’est ?
Pour faire simple, l’objectif d’une LocJam est de traduire et de localiser en français un mini-jeu en un temps imparti. Le mini-jeu en question était Ikinari Maou (en version anglaise, dans mon cas). Cet événement était organisé en partenariat avec mon université. Comme j’avais envie de participer à un nouveau projet universitaire organisé dans un contexte professionnel, je me suis dit : « Pourquoi pas ? » Pour info, cette journée s’est déroulée de 10 h du matin à 8 h du soir et il s’agissait d’un projet individuel. J’ai dû donc faire preuve d’organisation, afin de rendre ma traduction en temps et en heure.
C’était une journée à la fois enrichissante, stimulante, intense et stressante ! Pour me donner de l’entrain et de l’énergie, je me suis armé de mes écouteurs et de mes playlists sur Spotify. Rien de tel qu’un peu de musique pour se motiver et être productif ! Comme il s’agissait de la localisation d’un jeu vidéo, j’ai dû également faire appel à mon imagination pour redoubler de créativité et trouver des noms aux personnages et aux sorts. Pour procéder à la traduction en elle-même, j’ai travaillé sur le logiciel de traduction assistée par ordinateur MemoQ. Grâce à ce dernier, j’ai pu constituer et compléter une mémoire de traduction, ainsi qu’un glossaire comprenant les termes clés du jeu.
Pendant ce temps, j’entendais mes collègues taper frénétiquement sur leurs claviers. Je leur jetais des coups d’œil de temps à autre, tout en restant concentré sur ma tâche. De leur côté, ils partageaient leurs doutes linguistiques. Derrière la vitre de la pièce où nous travaillions, un mini salon du jeu vidéo avait lieu ce jour-là. Les gens jouaient ainsi à Mario Kart et à Dragon Ball, ou ils dansaient sur Just Dance. Mes collègues et moi en avons d’ailleurs profité pour nous amuser sur certains jeux, afin de relâcher un peu la pression.
En outre, Aurélie Perrin, la traductrice qui nous supervisait, nous a donné des conseils bien utiles. Par exemple, il est judicieux de tester soi-même le jeu avant de commencer à le traduire et à le localiser. J’ai mis aussi en pratique les conseils que ma tutrice m’avait prodigués durant mon stage de master 1 (comme la cohérence de ma traduction dans son ensemble). Enfin, j’ai beaucoup utilisé les raccourcis clavier, qui m’ont aidé à aller plus vite dans mon travail. D’ailleurs, je m’en sers encore beaucoup aujourd’hui au quotidien.
Pour conclure, cette expérience qu’est la LocJam m’a beaucoup apporté au niveau professionnel. En d’autres mots, le bilan final de cette expérience est ainsi très positif ! Si vous êtes actuellement étudiant(e) en traduction, je vous conseille vivement de tenter l’expérience si vous en avez l’occasion. Je vous recommande également de vous essayer à des expériences similaires, qui vous permettront de mettre en pratique vos compétences linguistiques et organisationnelles. Enfin, profitez à fond de ce genre d’événements pour apprendre davantage le métier, en vue de vos stages et de votre insertion professionnelle dans le marché de la traduction. 😉
Albrecht
7 avril 2020Merci pour ce partage d’ expérience Fabien. Voilà une corde de plus dans un arc professionnel en effet. Qui plus est obtenu dans un contexte ludique.
Désormais je sais ce qu’ est la LocJam😉.
Fabien Soulier
7 avril 2020Merci à vous Aurélie et ravi de voir que cet article vous a appris des choses ! 😉