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Les questions fréquentes

Le sous-titrage consiste à adapter une vidéo à l’écrit grâce à un logiciel dédié. Le résultat est un texte – des sous-titres – qui s’affiche à l’écran. 

Je sous-titre vos vidéos en français de France (qui est ma langue maternelle). À ne pas confondre avec les français de Belgique et de Suisse, ainsi qu’avec le québécois (Canada francophone).

Le sous-titrage monolingue consiste à adapter une vidéo en français, en appliquant les normes classiques de sous-titrage. Il s’adresse à l’ensemble du public français.

Le sous-titrage sourds et malentendants (SME) consiste à adapter une vidéo en français, en respectant des normes spécifiques pour ce public, en plus des normes classiques.

Le sous-titrage est une adaptation, car il consiste à « synthétiser » l’information donnée à l’écran pour :

  • Aller droit à l’essentiel de ce qui est dit dans la vidéo ;
  • La rendre compréhensible aux yeux des spectateurs.

Cette « synthétisation » de l’information se fait grâce aux normes de sous-titrage détaillées plus bas dans cette foire aux questions.

Lorsqu’on fait du sous-titrage, il faut tenir compte des normes suivantes :

  • Le nombre de caractères par seconde (CPS) : il s’agit du nombre de caractères (espaces inclus) qu’un spectateur peut lire par seconde ;
  • Le nombre de caractères par ligne (CPL) : il s’agit du nombre de caractères (espaces inclus) qu’un spectateur peut lire par ligne ;
  • Le nombre de lignes par sous-titres, qui n’excède pas le nombre de deux ;
  • La durée minimale du sous-titre, qui est de 0,800 secondes ;
  • La durée maximale du sous-titre, qui est de 6 secondes ;
  • Le nombre de lignes, qui est de 2 maximum ;
  • Le nombre d’images entre chaque sous-titre ;
  • Le nombre d’images avant et après un changement de plan.

En plus des normes classiques de sous-titrage, on applique des normes qui concernent spécifiquement le sous-titrage SME. Ces normes sont les suivantes :

Le placement des sous-titres

Les sous-titres sont placés en fonction de la personne qui parle à l’écran. Ainsi, dans le cas où il y a deux ou trois personnes dans un même plan, le sous-titre sera mis :

  • À gauche, si c’est la personne de gauche qui parle ;
  • Au milieu, si c’est celle du milieu ;
  • À droite, si c’est celle de droite.

La colorisation des sous-titres

Le cas échéant, ils seront colorisés pour donner certaines indications sonores au public sourd et malentendant :

  • Blanc : un personnage parle à l’écran ;
  • Jaune : il parle hors-champs (en dehors de l’écran) ou en voix off ;
  • Rouge : cette couleur indique les bruits ;
  • Magenta : elle est utilisée pour les musiques instrumentales et les chansons ;
  • Cyan : elle sert pour les pensées intérieurs ou les souvenirs du personnage (qu’on voit à l’écran, alors qu’il ne parle pas) ;
  • Vert : on l’utilise pour les dialogues en langue étrangère (autre que le français).

L’utilisation de l’astérisque (*)

Elle signale que le son provient d’un téléphone, d’une télévision, d’une radio ou encore d’un haut-parleur.

Les normes de sous-titrage sont indispensables pour deux choses :

  • La lisibilité, dans le sens où les sous-titres doivent transmettre l’idée véhiculée par la vidéo en étant suffisamment courts pour pouvoir être lus par le public ;
  • La fluidité, car ils doivent résumer l’essentiel de l’information et paraître logique aux yeux du public, le tout devant s’enchaîner avec naturel et cohérence.

Pour en savoir plus sur le déroulement d’un projet de sous-titrage, visitez mes deux pages Services :

J’adapte notamment des séries télévisées, des longs-métrages, des courts-métrages, des documentaires, des vidéos institutionnelles et des webinaires.

En moyenne, j’adapte une heure de vidéo par semaine.